Déodat Roche

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Chercheur, philosophe, anthroposophe et franc-maçon, Déodat ROCHE est mort à plus de 100 ans en 1978 dans le village d’Arques qui l’avait vu naître. Il en fut le maire et fut aussi conseiller général du canton de Couiza

Après une carrière relativement brève de magistrat, interrompue par le régime de Vichy à cause de son appartenance maçonnique, il se consacra exclusivement à la recherche historique et philosophique autour du catharisme. On lui doit, incontestablement d’importants grands travaux sur le sujet (tel la traduction -interprétation du célèbre manuscrit de Dublin). Il créa, les Cahiers d’études cathares et la Société du Souvenir et des Etudes cathares avec Lucienne JULIEN qui assura sa succession pendant plus de 20 ans. Ces deux initiatives donnèrent naissance, dès 1948, au premier regroupement de personnes de tous horizons, intéressées par la grande hérésie, en un temps où l’Université ne s’y intéressait pas encore.

Ami de René NELLI qui l’encouragea longtemps (même si plus tard ils se séparèrent) Déodat ROCHE sut réunir autour de lui d’éminentes personnalités telles Simone HANNEDOUCHE, Fanita de PIERREFEU, Lanza DEL VASTO, Fernand NIEL.

Si la démarche de l’historien et de l’exégète épris d’anthroposophie est parfois aujourd’hui contestée dans ses interprétations, l’honnêteté du philosophe fait l’unanimité ainsi d’ailleurs que la foi du véritable croyant qu’il fut. On le nomma longtemps à tort, le dernier pape cathare, terme qu’il récusait énergiquement n’ayant reçu aucune filiation d’une religion dont il disait qu’elle avait disparu mais qu’il était possible d’en rechercher l’essence.

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