NIORT

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S’il ne devait exister qu’un seul château digne de porter le qualificatif de « cathare », celui de Niort de Sault serait sans aucun doute l’un des plus dignes d’être retenus. Heureusement, les châteaux « cathares » sont nombreux, même s’ils ne sont pas toujours là où on les attend ni les plus connus du public ou les plus visités.

Niort de Sault fut un nid d’aigle, protégé autant par ses murailles et par les précipices qui le bordent que par l’extraordinaire rempart naturel que forment autour de lui les vallées, gorges et montagnes d’un pays qui devait être, au temps de la croisade particulièrement inhospitalier.

Il ne reste de ce qui fut le castrum d’une dynastie de seigneurs authentiquement cathares qu’une butte rocheuse sur laquelle on cherche avidement quelque signe d’une histoire pourtant mouvementée.

En ces lieux, on évoque les noms d’Esclarmonde de Laurac qui sans doute introduisit la religion cathare au sein de la famille de son époux, on pense à Bernard-Othon de Niort, à Géraud et à tous les membres de cette noblesse languedocienne qui se battit sur tous les fronts et dans tous les combats pour défendre leur liberté de croire, de prier et aussi de vivre sur leurs terres.

Etonnant symbole par delà le temps, ce qui demeure de Niort est une volée d’escaliers commençant nulle part et menant vers le ciel du doute ou celui de l’espoir.

Si vous allez à Niort, et c’est déjà un voyage, ne demandez pas le castrum. Il n’est pas indiqué et on ne saurait ou voudrait vous l’indiquer. Regardez simplement autour de vous et découvrez- le sans peine, le plaisir n’en sera que plus grand.


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